11 février 2008. Le texte qui suit cet avertissement a été écrit il y a plus de 8 ans. Il a été lu depuis des dizaines de milliers de fois (si, si). Il avait pour but de présenter un appareil photo amusant, hors-norme, qui coûtait quelques francs (euros ou dollars) dans des surplus, et voulait surtout mettre en avant une forme de photographie alternative, décomplexée, un état d’esprit à l’opposé des discours marchands et technologiques courants: le mouvement « Toy Camera »; il s’agissait d’ailleurs à ma connaissance, de la première page en langue française sur l’Internet qui parlait de cet appareil photo et de ce mouvement.
Depuis quelques mois, le Diana est refabriqué et est vendu quatre-vingt (80 !) euros par une société commerciale au marketing fatiguant et à la déontologie quelquefois douteuse, qui a fait sa spécialité de la vente à des prix astronomiques de produits photographiques soviétiques ou chinois achetés quelques centimes; sans parler des produits dérivés. Le toy-symbol Diana s’est fait rattraper par de vulgaires boutiquiers. L’objet amusant est devenu un objet de mode pour djeuns friqués à ipod. La situation est nettement moins fun, kom k’y disent.
Pourquoi devrais-je continuer à publier ce texte et ainsi faire la promotion, même involontaire (et sans rétribution qui plus est !), de cette société ? « L’esprit Toy Camera » c’est aussi et surtout n’utiliser que des objets, des rebuts, qui ne coûtent rien ou presque, à empreinte écologique nulle, et pas des produits issus d’enquêtes de marché, refabriqués dans des usines chinoises polluantes des années 60, avec stimulation de fréquence d’achat, stratégies de positionnement de l’offre marchande, etc., etc.
Dois-je aujourd’hui faire disparaître ce texte de l’Internet ? Je me pose la question depuis quelques temps. Enfin, pour l’instant, je ne sais pas quoi décider (peut-être cet avertissement suffit-il ?) et vous pouvez encore le lire. Vous pouvez aussi laisser votre avis ou un commentaire sur la question à la fin du texte, ou m’envoyer un courriel.
Bonne lecture.
Le mouvement « Toy Camera », littéralement « appareil photographique-jouet », peut être admis parmi les mouvements esthétiques de la photographie contemporaine. Il prône l’utilisation d’appareils photos peu sophistiqués, en plastique, pour s’exprimer photographiquement. Il va à l’encontre du discours technologique et marchand des plus courants aujourd’hui. Par l’utilisation de ces caricatures plastiques d’appareils photographiques, il contribue à remettre la technologie à sa juste place d’outil et à recentrer la photographie autour de son seul sujet: l’image. Si l’on peut faire d’excellentes photographies avec ce type d’appareil, ne démontre-t-on pas indirectement que la qualité esthétique d’une image est indépendante des qualités techniques d’un boîtier ou d’un objectif ? Il s’intègre à la mouvance photographique dite « alternative », plus particulièrement celle liée aux sténopés, à l’image polaroïd, à la lomographie et à certains procédés de traitement.
Un brin de dérision et de non-conformisme n’est pas inutile dans la démarche du photographe « Toy Camera ». Celui-ci voue un culte farouche à un appareil: le Diana.
Le Diana est un appareil photo tout en plastique. Son fabricant était la « Great Wall Plastic Co. », à Kowloon à Hong Kong. Sa période de fabrication est incertaine, peut-être des années 50-60 aux années 70. L’entreprise semblait peu soucieuse de la qualité de ses produits et de ses matériaux, et cela se voit ! De nombreuses variantes du Diana existent, sous les noms les plus exotiques. Certains modèles ont un flash incorporé, d’autres une mise au point fixe, à d’autres il manque le réglage du diaphragme, etc. Le Diana est la mère de tous ces modèles et celui qui paradoxalement a le mieux résisté à l’épreuve du temps. L’unique Diana porte la référence 151 sur la clef d’ouverture du dos sous l’appareil.
Depuis l’engouement pour les « Toy Camera », sa valeur aurait paraît-il fortement grimpé. On dit qu’on le trouve d’occasion à des prix variant de 1$ à mille fois plus ! La chose paraît assez incroyable. Je n’ai jamais vu de Diana dans une boutique d’occasion photo. On en trouve cependant à vendre sur un site bien connu de vente aux enchères sur internet à des prix « achat immédiat » à quelquefois 100$ ! Nous nageons en pleine démence, je vous le dis ! Le mien provient d’amis qui savent que je collectionne des appareils photos et qui ont vidé leurs placards. C’est probablement à l’origine un cadeau de vente par correspondance: il a sur le capot un superbe autocollant « Bergère de France », société qui vendait de la laine. Si vous en cherchez un, commencez par demander autour de vous à des personnes qui ont passé l’âge de la retraite: vous serez surpris de ce que renferment leurs tiroirs. C’est sans aucun doute votre meilleure chance d’en trouver un. Sinon, essayez dans un des nombreux vide-greniers à la mode ces dernières années.
Le Diana est construit dans un plastique le plus cheap possible. Le seul critère du choix du matériel semble avoir été le prix minimum. Le plastique est noir pour le bas, bleu pour le haut. Assorti à un smoking, il a un succès fou dans les soirées mondaines.
Cet appareil permet d’exposer 16 images 4×4cm sur un film 120 (en réalité 4,3×4,3cm). Le viseur est dans le capot, au centre et au dessus de l’objectif. La focale de l’objectif n’est indiquée nulle part, mais un double-décimètre indique quelque chose de l’ordre de 65mm, soit l’équivalent d’un 45mm pour un appareil 24×36 (la mesure de l’image formée par un objet de dimension donnée sur un papier calque collé à l’emplacement du film, et la mesure de la distance entre l’objet et le plan film, confirme parfaitement cette estimation). Le Diana vu de face, le déclencheur est sur le fût de l’objectif, à sa gauche. Deux réglages du temps de pose sont possibles sur le dessus de l’objectif: pose (B) et instantané (I). La durée du deuxième varie suivant les modèles: disons au juger entre le 1/50e et le 1/100e de seconde, mais à ma connaissance personne ne l’a jamais vérifié. La pose B ne sert pas à ce que l’on pourrait croire, puisque le Diana est dépourvu de pas de vis pour pied et de toute prise pour déclencheur souple. Il est possible de choisir sous l’objectif parmi trois ouvertures de diaphragme. Ce sont des disques de métal (sic !) troués qui défilent derrière l’objectif. Ils sont repérés par des symboles météorologiques: nuage , nuage et soleil
, soleil
. Il paraît qu’ils correspondent approximativement aux ouvertures f/4,5, f/8 et f/11. Après avoir estimé visuellement le diamètre des ouvertures à travers le dos de l’appareil avec la pose (B), il s’agit plus probablement de f/11 (6mm), f/16 (4mm) et f/22 (3mm). Le Diana permet aussi la mise au point manuelle par rotation du tube interne qui soutient la lentille. Trois positions sont marquées: 4-6 pieds, 6-12 pieds et de 12 pieds-infini. En mètres: 1,3-2 m, 2-4 m et 4 m-infini. Si l’on considère que la dernière marque est le réglage à l’infini, l’extension du tube permet de calculer que les deux autres marques sont positionnées à 2,7m et 1,4m.
On avance le film en tournant un gros bouton sur le capot bleu. Le compteur de vues est un antique hublot rouge sur le dos de l’appareil. On lit à travers le numéro de l’image directement sur le papier blanc qui recouvre le film 120. Bien entendu l’avancement n’est pas couplé à l’obturateur. Il ne faut pas oublier d’avancer le film après chaque déclenchement.
Enfin je n’insisterai pas sur l’absence de toute cellule et de tout automatisme. Je suis sûr que vous vous en doutiez.
Stéphane Lallemand me signale une caractéristique cachée:
« L’appareil était livré avec une bobine vide pour permettre l’enroulement des premiers clichés. Or, cette bobine est si mal usinée qu’elle ne tient absolument pas en place et se décroche constamment, ce qui empêche l’avancée du film. »
Le Diana n’est pas une fille facile: il faut savoir persévérer. (Les bobines actuelles standards des films 120 ne posent aucun problème.)
Je possède aussi maintenant un Diana De Luxe Camera (réf. 155) avec son flash:
Ainsi que son mode d’emploi, en français s’il vous plaît:
J’en cite quelque lignes:
« C’est un modèle tout à fait nouveau, avec synchronisation utilisant un flash à contact intégré dans la griffe. Il prend douze poses 6×6 noir/blanc ou couleurs sur un film 120. L’objectif est doté d’une lentille en plasicion dont l’extraordinaire netteté permet l’agrandissement des photos jusqu’à 12×12 et même d’avantage. »
Les caractéristiques diffèrent en effet quelque peu par rapport au Diana original. La taille de l’image de 56×56mm exploite entièrement la largeur du film 120, mais n’autorise plus que 12 poses par film. La focale est identique à celle du Diana original, mesurée à 65mm; étant donnée la plus grande largeur du film utilisée, le Diana de Luxe présente donc un angle de champ plus important, de focale équivalente à 35mm en 24×36. On trouve sur le capot supérieur le déclencheur et une griffe porte-flash synchronisée. L’objectif possède une bague de mise au point externe plus traditionnelle. Surtout, l’appareil possède une inénarrable cellule factice sur la face avant ! Le viseur est aussi plus confortable pour les porteurs de lunettes. On peut lire sur l’objectif: PLASICION LENS 1:8 Speed 1/50 Sec.; on doit pouvoir en déduire que l’ouverture maximale de l’objectif est f/8 (visuellement, cela semble plutôt être encore une fois f/11) et que l’unique vitesse de l’obturateur est le 1/50e de seconde… L’appareil a manifestement servi, puisqu’une des languettes métalliques (re-sic !) qui tiennent les bobines a été réparée par une soudure.
C’est par son objectif que le Diana est devenu si célèbre. Il est dit de lui qu’il est particulièrement mauvais. En fait cela dépend de ce que l’on considère comme mauvais pour un objectif. Si on compare l’objectif du Diana à… disons un Zeiss Hasselblad, le Blad gagnera à tous les tests de mire ! Et gagner est un faible mot: ridiculiser, écraser, massacrer, exterminer seraient plus proches de la vérité.
Pourtant, l’objectif du Diana saura vous donner des images tout aussi, voire plus, satisfaisantes. Mais qu’est ce qui rend donc les images du Diana si intéressantes ?
En vrac:
Le vignetage n’est pas vraiment un problème. Après tout, il permet de concentrer l’attention du lecteur sur le centre de l’image où se trouve souvent le sujet.
Les aberrations surtout sur la périphérie de l’image sont la source (avec le vignetage) de ce que l’on appelle « l’effet tunnel ». Des lignes qui tournent autour du centre de l’image et qui focalisent encore un peu plus l’oeil sur le sujet.
Le contraste et le piqué très pauvres, ou disons-le carrément, l’absence de contraste et de piqué, est le facteur le plus important. Cette absence est due à mille raisons: la lentille en plastique, aucun traitement des surfaces, les trous de lumière au niveau de l’obturateur et des commandes d’ouverture qui provoquent un flar, etc. Le contraste de l’image est donc généralement doux, voire brumeux. Les photos faites avec le Diana sont fantomatiques, supranaturelles. Le Diana transforme de lui-même la réalité.
Le Diana n’a aucun piqué. Mais le centre est un peu plus piqué que les bords. L’image dans les angles donne l’impression d’avoir été tirée radialement du centre vers les bords. C’est une aberration que vous rencontrerez peu avec des optiques Zeiss ou Nikon. La diffraction de la lumière cause aussi dans les angles une séparation des couleurs primaires, une irisation formant un joli effet d’arc-en-ciel. Attention, cela ne se verra pas sur une pellicule noir et blanc.
Le centre de l’image est plus piqué que les bords. Cela ne veut pas dire qu’il soit pour autant piqué. Certains puristes rejettent le Holga, un clone moderne du Diana, à cause de son piqué. Pourtant je n’oserais pas affirmer très fort que l’objectif du Holga soit piqué !
Si vous utilisez l’ouverture « soleil » (f/22) la photo sera nettement plus piquée qu’à pleine ouverture. Donc ne fermez jamais le diaphragme et utilisez l’objectif à sa meilleure ouverture: la plus grande. Cela assurera le plus total manque de piqué, le contraste le plus éthéré et les coins les plus sombres possibles.
Quant au réglage de la mise au point, il semble curieusement ne pas intervenir sur le résultat. Quelque soit le réglage, tout est toujours au point. Ou plutôt rien n’y est jamais. Ne perdez pas inutilement du temps avec le curseur de mise au point.
Le Diana est un appareil à utiliser plutôt en extérieur qu’en studio. Il est très léger et très agréable à transporter: 200g avec son film. Le plastique a ses avantages. Il est aussi de taille modeste: plus gros qu’un Minox, mais aussi petit qu’un Leica M: 13cm × 8,5cm × 7,5cm.
Si l’on admet que le temps de pose est de 1/50e et que les ouvertures disponibles sont f/11 , f/16
et f/22
, alors le tableau météorologique suivant (une adaptation de la célèbre Sunny 16 Rule) pour le choix du diaphragme devrait donner des résultats aussi parfaits que possible:
Collez ce tableau au dos de l’appareil et vous êtes fin-prêt pour partir à l’aventure. Pour les indices de lumination (IL) non disponibles avec le Diana, vous devrez faire confiance à la grande latitude d’exposition des films modernes.
Le Diana ne nécessite aucun accessoire. Enfin si…, un: il est absolument indispensable de se munir de bande adhésive noire. Du Scotch d’électricien convient parfaitement. Le Diana a en effet de colossales fuites de lumière. Au niveau de dos et en particulier du hublot du compteur de poses. Il vaut mieux colmater chaque arête du dos et le hublot avec l’adhésif, quitte à découvrir le hublot pour suivre l’avancement le film, et à tout enlever et tout remettre lors de changement de rouleau. À moins bien entendu que vous ne recherchiez l’effet spécial de traces blanches autour et en haut au centre de chaque image. L’effet est garanti. C’est à vous de choisir.
Prendre une photo avec un Diana est la première fois déroutant. Le viseur est petit, flou, plus qu’imprécis, et avec des lunettes, on ne voit qu’un disque au centre de l’image. La question est alors: est-il indispensable d’utiliser le viseur ? Cadrer plutôt au hasard ou faîtes confiance à votre instinct et à l’habitude: ce sera plus sûr. Remarque: il n’y a aucune allusion sexuelle dans ce paragraphe.
Quand on photographie avec un Diana, on se fait remarquer. Le look et les couleurs si modernes du Diana y sont pour quelque chose, ainsi que l’obturateur qui émet un superbe et sonore claquement. Soyez-en sûr: avec un Diana, vous aurez l’air d’un idiot. Mais personne n’essaiera de vous voler votre appareil. Et s’il ne faut pas laisser un Diana sur la plage arrière de sa voiture, c’est parce qu’il risque de fondre au soleil.
Personne ne vous prendra au sérieux avec le Diana. Profitez-en pour faire toutes les photos qu’on vous aurait refusées avec un Nikon F5, une torche Metz et un zoom 24-135 f/2.5. On n’a jamais vu un paparazzi ou un grand reporter de guerre avec un Diana, encore qu’un Holga ait été utilisé à ces fins par David Burnett (le lien est mort au 14 juin 2009). Curieusement, les gens prennent souvent un air rigolard quand on les vise, rendant vos photos plus sympathiques.
Ce tableau montre sans ambiguïté qu’un Diana est aussi bon qu’un Nikon F5.
Caractéristiques | NIKON F5 | Diana |
Film (image) | 135 (3,6cm × 2,4cm) | 120 (4cm × 4cm) |
Courroie de cou | oui | oui |
Objectifs interchangeables | oui | hein ? |
Corps en aluminium et titane | oui | C’est une blague ? |
Utilisation sans pile | Comme marteau ? | oui |
Optiques de haute qualité traitées multicouches | oui | Le plastique a le droit de jouer ? |
Lentille en plastique | non | oui |
Vitesses d’obturation | 1/8000e à ce que vous voulez | « Vitesses » ? Au pluriel ? Qui en utilise plus d’une ? |
Flash TTL dédié | oui | Est-ce que je fais un cauchemar ? |
Vignetage | non | Toujours et beaucoup |
Bouchon d’objectif | oui | Je l’ai perdu |
Fuites de lumière | non | oui |
Rouleau de bande adhésive noire | n/a | Option fortement recommandée |
Moteur d’entraînement haute performance | oui | Quelle vitesse vos doigts ? |
Électronique embarquée | 9 circuits intégrés, 2 microprocesseurs 8 bits, 1 microprocesseur 4 bits | Cerveau standard de l’utilisateur (synthèse électrochimique) |
Couleur bleue | non | oui |
Prix | Donne-moi vite le n° de ton compte en Suisse ! | 1$ |
Édifiant, non ?
7.1 Diana originel
7.2 Diana DeLuxe
L’objectif du Diana DeLuxe est bien moins intéressant à mon goût que celui du Diana originel. Images coupées au format 2:1 horizontal.
7.3 Panorama Diana DeLuxe
Panorama réalisé à partir de quatre images faites au Diana DeLuxe, scannées, puis assemblées avec le logiciel hugin.
7.4 Labo
On trouvera aussi sur ce site une notice complète sur le développement des films couleurs à la maison.
Tout d’abord, ma galerie photo consacrée à un autre type d’images s’honorerait de votre visite: Photographies précieuses et ordinaires.
J’ai réalisé un test exclusif comparant la kâlité d’un Diana DeLuxe et celle d’un Canon EOS 5D.
Cette page est furieusement inspirée de celles anglaises de A. Klomp (surtout pour le paragraphe sur la qualité optique du Diana. Le lien est mort au 10 mai 2005) et D. Niles (pour le tableau comparatif qu’il avait fait d’un Holga et d’un boîtier moderne. Le lien est mort au 6 décembre 2005).
Je préfère vraiment les contacts à l'ancienne, par courrier électronique à l’adresse jpsmail(at)free.fr. Antispam : penseras-tu à remplacer (at) par @ dans l’adresse ? Que cela ne t'enpêche pas d'ajouter un commentaire :
Mais j’avoue que j’imagine de très loin, comment je pourrais développer mes photos!
Merci Négatif + , Le marais, Paris (qui , je cite , compte ce tarif afin de pouvoir payer ses employés »)
merci bien.
Je ne compte pas mes dépenses chez #lomography en nombre incalculable pour « collection » mais surtout , pour expérimentation poussée! Jusqu’à obtention de résultas satisfaisants . ( Si cela est possible) Ce qui m’y à amené, c’est cet appareil: le #fisheye 1 ,acheté à ma fille en 2011, et .. Quand vint le moment de la déception des photos après réception. Vous savez tous à quoi ressembles les résultats des photos avec les appareils Lomography 🙂
Donc, arrive le moment de creuser et de chercher d’ou vient le soucis.. est ce vraiment moi, qui, pourtant, ai eu en mains un tas de modèles d’appareils, de mon enfance , à ma vie d’adulte, et qui, jamais, n’a été confrontée à un résultat qui ne possède d’autre qualificatif que : ? (en fait, l’on reste consterné par le résultat)
et là, on est parti pour des tas de questions sans réponses! on veut nous aussi avoir des photos belles, originales grace à un filtres multi facettes (Holga) ou , grace au bêles images relatives au Diana F, au fisheye, etc et ce temps là, il n’est jamais vraiment fini, sauf, lorsque l’on rencontre des commentaires de personnes qui, comme vous, sont coincés par leurs achats sur le site LOMOGRA(tte – tunes)
Vous arriverez, certainement et comme moi, à continuer de vous ravir par les rares et beaux résultats obtenus par erreurs ou par chance, par quelques persévérants , averti, ou doués.
Toutefois, beaucoup vont revendre, ou perdre en effet, beaucoup de #pellicules .
Mon commentaire me semble essentiel parce que , durant mon cheminement à travers les couloirs de Lomography, il y a eu une étape qui est restée assez étonnante : le chapitre de « la discrète aggression » par les vendeurs de #Paris (Lomoshop du Marais)
et oui!
A un moment, beaucoup finissent par aller dans les lomoshop quand c’est faisable! (J’exclus quand même les lomoshop des USA de ce chapitre)
Alors, arriver dans un lomoshop, c’est casiment un sentiment de soulagement (sans exagérer) , on ressens avoir atteint quelque chose de grand (bravo au marketing ) mais une fois à l’intérieur ,on va vite désenchanté!! mais on imagine pas que ce soit au point que je vais expliquer.
Un dérapage qui risque bien de relancer les discussions ici…
Donc, je reprends, lorsque l’on arrive dans un lomoshop, on à envie de trouver DES REPONSES! au lieu de cela, on ressens un grand sentiment de VIDE (comme chez la plupart des tatoueurs en fait) un vide , un manque de professionnalisme , et surtout , ce sentiment de vendeur de misère, cru et creux, tout ce que je déteste et qui va pre tester votre réaction, sois en vous déstabilisant , sois en vous assaillant d’infos , finissant aussi par vous déstabiliser par votre manque de quoi finalement répondre à ce flot incessant ! il y aura toujours des gens qui vont écrire que les vendeurs sont supers coo; et très doués dans leur savoir faire , et dans leur savoir recevoir! OAIS!!!!! avis aux amateurs, et venez ‘en re parler 🙂
C’est loin de ce que l’on attend d’une boutique de photographie 🙁 , vraiment. et il faut le vivre pour s’en rendre vraiment compte.
Je suis loin d’être étonnée par certains commentaires laissés sur cette page, heureusement largement dépassés par tous les commentaires positifs! et réalistes.
J’ai trouvé ce blog suite à des tests médiocres , (mots faibles) mais, nécessaires afin de montrer à Lomography que si j’ai payé pour réalisés des clichés originaux, il va falloir que j’obtienne ce pour quoi ma bourse à été vidée à de nombreuses reprises et ils ne sont pas sortis de l’auberge car je suis plutôt tenace et j’aime comprendre pour pouvoir réaliser des choses originales.
(Je vous invite à cliquer sur mon site afin de trouver mon blog et, de suivre mes futurs articles à ce sujets.)
Ma jeune fille s’est faite malmené dans un lomoshop de Paris et après que je sois exposée avec l’un de mes cliché tiré en Holga (que j’adore) , de nouveaux, les mème employés de lomoshop Paris s’en sont pris à ma fille lors du salon, et l’on fanée à distance.
j’ai décidé d’écrire cela et s’en sont suivies des choses un peu spéciales :
des erreurs lors de mes publications d’articles , des refus de publication (je suis rédactrice chez lomography (en pause suite à ces contrariétés) et autres expériences mettant en doute leur sincérité. Je me suis alors tournée vers Lomography USA , qui sont intervenus. et qui ont « cloturé » et « réglé » les objets de mes doléances : en effet , les employés de Lomography Paris refusaient la correction des erreurs dans mes articles, refusaient leur suppression, laissant de moi une image , très discutable!!!!! c’est de bonne guère après que les responsables des malmenances m’aient été dévoilés comme : empotés récidivistes manquant de nombreuses fois de respect aux clients. Aboutissant sur un « départ » des concernés, réputation oblige…
lors du flot servi par le second lomoshop de Paris, j’ai aussi eu droit aux dévaluations sur holga et sur polaroid. Je ne m’y étendrai pas mais : voila deux compagnies, à mon sens , largement bien mieux ancrées dans le monde la photographie, de l’expérimentation et de l’argentique. Avec des résultats superbes et indémodables.
C’est ainsi que l’un dans l’autre, ils ont lancés un appareil actu en demande d’investissement de la part des consommateurs… et , ça marche . Plutot que de donner une seconde vie aux instant back tout à fait identiques mais , cassement inutilisables .