Stephan Zweig, l'histoire et la psychologie

Jean-Pierre Bucciol

11 mai 2024

Stephan Zweig, Marie-Antoinette, 1932 :

« Mais là où finit la recherche strictement liée aux faits palpables, commence l'art libre et ailé de la divination psychologique ; là où la paléographie échoue, la psychologie doit intervenir, et ses hypothèses logiquement échafaudées sont souvent plus vraies que la sèche vérité des dossiers et des faits. Si nous n'avions pour expliquer l'Histoire que les documents, qu'elle serait étriquée, pauvre et incomplète ! L'évident, le manifeste, voilà le domaine de la science ; le complexe, qui demande à être interprété et élucidé, voilà la zone par excellence de la psychologie ; là où manquent les preuves tangibles, le psychologue a encore devant lui d'immenses possibilités. Par l'intuition on peut toujours en savoir plus long sur un être que par la connaissance de n'importe quel document. »
J'aurais dû m'arrêter de lire à l'Histoire « étriquée, pauvre et incomplète ». Parce que c'est peu de dire que je préfère cette dernière à la « divination », qu'elle soit « psychologique » ou « intuitive ». Et puis, malheureusement, j'ai encore lu : « L'évident, le manifeste, voilà le domaine de la science », etc.
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